Vivre en pleine conscience.

Vivre en pleine conscience (issus du livre de Thich Nhat Hanh : la plénitude de l'instant).

Des moyens pour vivre dans l'instant présent en intégrant les aspects de notre personnalité qui paraissent les plus inachevés, nos défauts, nos émotions, nos colère, nos frustrations.

Thich Nhat Hanh.

Notre vraie demeure est le maintenant. Vivre dans l'instant présent est un vrai miracle. Le miracle n'est pas de marcher sur l'eau, le miracle est de marcher sur la terre verte, en ce moment, d'apprécier la paix et la beauté qui nous entourent maintenant.

La paix est tout autour de nous, dans le monde, dans la nature et en nous, dans nos corps et nos esprits.

Le simple fait d'apprendre à toucher cette paix nous guérit et nous transforme. Ce n'est pas une question de foi mais de pratique. Il nous faut simplement découvrir comment ramener notre corps et notre esprit dans l'instant présent.
Ainsi, nous pouvons toucher ce qui nous apporte la paix, la guérison et la transformation.

Dans la tradition zen, la poésir et la méditation sont inséparables. La poésie est faite d'images et de musique, et les images facilitent la méditation.

Voici un exercice qui aide à pratiquer la pleine conscience :

J'inspire, et je sais que j'inspire.
J'expire, et je sais que j'expire.
Dedans/dehors.

J'inspire, et je suis la fleur.
J'expire, j'en ai la fraîcheur.
Fleur/fraîcheur.

J'inspire, et je me vois montagne.
J'expire, et je me sens solide.
Montagne/solide.

J'inspire, et je me vois eau calme.
J'expire, en moi les choses se reflètent telles qu'elles sont.
Eau/refléter.

J'inspire, et je me vois espace.
J'expire, et je me sens libre.
Espace/libre.

Nous sommes tous des fleurs mais parfois notre florescence est fatiguée; elle a besoin d'être revitalisée. Nous autres, les fleurs humaines, avons besoin d'air. Si nous inspirons et expirons profondément dans la pleine conscience, nous retrouverons immédiatement notre vitalité.

Nous pouvons respirer assis, debout, couché ou en marchant, et quelques minutes suffiront à nous redonner assez d'énergie pour partager notre florescence. Nos amis ont besoin que nous soyons des fleurs. S'ils nous voient heureux un jour où ils sont tristes, ils se souviendront de leur florescence, la retrouveront, et avec elle, retrouveront le sourire. Nous nous aidons les uns les autres. Si nous savons comment vivifier notre florescence au moment où elle en a besoin, nous servons la communauté.