14 juillet.
L'état de ce monde me révulse,
m'indigne, me déchire,
et c'est mieux que l'indifférence,
mais rien ne sera changé
si je n'entre pas dans la compassion.
Christiane Singer.
-Ce matin, je m'installe pour méditer 20 minutes. Je pense à une injustice, un crime ou une guerre qui me révolte...
-Je prends le regard de la personne qui pour moi incarne la sagesse et l'amour (le bouddha, jésus...) je pose ce regard aimant et profond sur la situation, ce regard qui voit au-delà des apparences, qui souffre pour la victime comme pour l'agresseur.
-J'éprouve de la compassion pour les victimes et... pour les agresseurs. Je mesure combien le pire agresseur a dû lui-même être victime comme l'agresseur dans son histoire personnelle pour être si cruel, pour être capable d'autant de violence!
-Plus tard dans ma journée, j'observe ce que cette méditation du matin modifie dans mon regard.